Charges foncières et locatives en constante augmentation, hausses des taux d’usure, prix de l’immobilier d’entreprise au sommet, émergence du télétravail, législation contraignante…
Voilà pourquoi ces facteurs – et quelques autres – doivent changer la façon dont vous pilotez votre entreprise ?
Vous êtes les heureux propriétaires de vos locaux professionnels ?! En quelques années la taxe foncière a bondi de plus de 30 % dans la plupart des communes.
Vous êtes locataires ? Vous n’êtes pas mieux lotis pour autant. Dans l’immense majorité des cas, votre bailleur vous impute la charge de cette taxe foncière, à laquelle s’ajoutent toutes les autres – dites locatives (électricité, entretien, ménage, chauffage, ordures…).
Vos fournisseurs vous répercutent sans états d’âme l’envolée des prix des matériaux, fournitures, matériels, coûts de transport… Comment pourraient-ils faire autrement ? Le prix du litre de carburant à désormais des ambitions de Grand Cru Classé !
L’inflation vertigineuse qui touche aussi le consommateur, nous interdit tout espoir d’envisager le maintien des salaires de nos collaborateurs à leurs niveaux actuels.
Ajoutons pour certains d’entre nous, le remboursement des prêts garantis par l’État (PGE) qui arrive à échéance.
Pour d’autres, le renouvellement impérieux des flottes de véhicules qui ne remplissent plus les conditions Crit’air pour accéder aux grandes agglomérations, impactant mécaniquement nos capacités d’interventions, de livraisons… (précisons que les restrictions faites aux véhicules les plus polluants dans les centres urbains, sont légitimées chaque jour un peu plus par les chiffres inquiétants relatifs aux bouleversements climatiques.)
Chacun peut d’ailleurs, dans son domaine, compléter aisément cette sombre liste à loisir.
Pourtant l’espoir est bien là. Car c’est justement dans ces périodes de tension que se dessinent les opportunités pour des entreprises capables de se remettre en question, d’explorer des pistes de fonctionnement nouvelles.
Tous les bons navigateurs le savent ; c’est par gros temps que l’on fait la différence sur ses concurrents. Jamais par temps calme !
Quel rapport avec Box Center 34 qui ne délivre aucun cours de navigation me direz-vous ?
Des solutions, peut-être… Des pistes de réflexion, sûrement.
Concrètement :
A – Remobiliser ses troupes et récréer de l’envie.
C’est la base, on passe rapidement sur le sujet :
- Redéfinir les postes, les rôles, les fonctions des uns et des autres au sein de ses équipes pour redonner du sens, donc de l’intérêt à ce qu’on fait : qui, à quelle place, pour quel rôle, quelle fonction, avec quel objectif… ?
- Votre personnel accomplit-il des tâches pour lesquelles il est surqualifié et qu’il rechigne à faire ?
- En France, 42% des personnels se jugent sur-compétents par rapports à leur fonction dans l’entreprise. 20 % sont réellement surqualifiés (source org).
- L’inadéquation des qualifications génère de la démotivation, de la frustration, du mécontentement, lui-même créateur de conflits internes.
- Quelles sont les tâches à faible valeur ajoutée dans votre organisation que vous pourriez #externaliser à moindre coût, tout en favorisant votre adaptation aux fluctuations diverses ?
- L’agilité est considérée aujourd’hui comme l’un des atouts majeurs d’une entreprise. Elle définit sa capacité à s’adapter en temps réel aux évolutions de son marché, de son écosystème, de la législation, du contexte social, géopolitique…
B – S’interroger sur des principes de fonctionnement établis :
Le cycle de vie d’un produit, d’un positionnement, d’un business model s’est considérablement écourté ces dernières décennies. Si vous n’avez rien changé à tout cela depuis des lustres, il peut être urgent de se poser quelques questions cruciales :
1) Le marché qui génère mes principales ressources continue de se développer, mais mon entreprise ne bénéficie pas de cette croissance !
- Mes produits ou mes services comblent-il toujours l’entièreté des besoins exprimés par mes clients (# réactivité, délais, # stocks, compétences, tarifs…) ?
- Dans lequel de ces domaines mes concurrents font-ils mieux que moi, et comment ?
2) Nos locaux sont-ils encore adaptés à notre activité ? Trop grands, trop petits, trop vétustes, énergivores, trop chers ?
- L’encombrement des espaces de bureaux pour d’autres utilisations (# stockage # archives, # PLV, échantillons, matériels, outillage…) que leur fonction initiale, est une option coûteuse au regard du prix/m2 occupé.
3) Avons-nous repensé nos filières d’approvisionnement, nos systèmes de livraisons pour conserver nos avantages concurrentiels, ou simplement combler nos retards (# mutualisation logistique…) ?
- Avons-nous recherché toutes les solutions logistiques pour réduire nos coûts de réceptions, de stockage et de livraisons de nos produits, fournitures, matériels… (# box de stockage, # cross-docking )
- Avons-nous la possibilité d’acheter de plus gros volumes pour mieux négocier nos achats et anticiper sur de futures augmentations des prix ?
- Les stocks sont utiles en cas d’arrêt de production, de problème d’acheminement (expérience Covid !) ou tout simplement de pic de demande.
- La disponibilité de vos produits et la rapidité à laquelle vous pouvez fournir vos clients est une des données les plus importantes dans l’obtention d’un marché. (29 % des acheteurs achètent ailleurs en cas de rupture de stock. Source : IFOP / Wincor Nixdorf )
C – Utiliser les bons outils, les bons leviers :
Achetons-nous une maison secondaire dans chaque coin de France où nous passons vos vacances ?
Dans la même logique, faisons-nous l’acquisition d’un studio à chaque déplacement professionnel quand un A/R est impossible à réaliser dans la journée ? Ou limitons-nous simplement nos déplacements pour ne pas être confronté à ce type de dépenses, quitte à renoncer à un marché ?
Prenons-nous systématiquement une demi-journée de congé pour réceptionner un colis ?
Évidemment non ! Nous utilisons les structures disponibles et leurs fonctionnalités selon nos besoins et les avantages ou bénéfices qu’elles nous apportent.
Inspirons-nous des plus grands !
Les plus Grands (Nestlé, Bonduel, Lotus, Ricard…) font appel, directement ou via des intermédiaires, et depuis de nombreuses années aux solutions proposées par ces prestataires identifiés comme des Centres de Self-Stockage ou de simples garde-meubles par les particuliers. C’est désormais aussi le cas des PME qui veulent sortir de leur périmètre régional en rationalisant les coûts liés à leur expansion territoriale. Les TPE, commerçants, e-commerçants commencent à identifier eux aussi tout l’intérêt structurel, fonctionnel, et économique qu’elles peuvent trouver chez ces partenaires.
Des box, mais pas seulement.
Car ces Centres de Stockage bénéficient de moyens, et proposent d’autres prestations et services, qui vont bien au-delà de leurs capacités à garder du mobilier ; # micro logistique, # réception de marchandises, # espaces de stockage évolutifs, # gestion de stocks déportés, # préparation de commandes, # location de bureaux meublés ou de # véhicules utilitaires…
En poste avancé pour tester un nouveau marché, comme relais logistique ou encore comme une simple extension déportée de leur structure initiale, ces Centres jouent désormais un rôle pivot. Ils sont un point d’encrage indéniable pour les forces de vente, les techniciens, les gestionnaires de stock (…) en quête de solutions souples et économiques.
Situés à la périphérie immédiate des villes, à proximité des grands axes de circulation pour faciliter leur accès et échapper aux contraintes du trafic, en quinze ans ces centres de stockage ont poussé comme des champignons après la pluie.
# Box Center 34, # Kikbox, # Lokalbox, # Atout Box, # AbriBox, # Box à la carte, # Carrebox… ou encore # Easystockage, # Stocker Seul pour ces enseignes qui ont choisi d’utiliser « Stock » plutôt que « Box » pour se différencier. Vous en trouverez forcément un (voire même plusieurs) dans la zone géographique qui vous concerne sur le site https://www.national-box.com/
Et pour revenir sur ce qui fait notre légitimité à prendre part au débat et à donner de la voix – sans réelle expertise en navigation maritime, reconnaissons-le – pour proposer si ce n’est un cap, au moins quelques pistes dans la tempête qui gronde, je dirais que c’est peut-être simplement… le bon sens ?
Frédéric Besset
Manager Général Box Center 34.
Membre et signataire de la charte « Qualité et Déontologie » du Réseau National Box.